Shouting Silences, magnifiquement défendu par Pierre Strauch, enrichit le répertoire du violoncelle contemporain comme le fit, il y a plus de quarante ans, un Penderecki avec sa Sonate pour violoncelle et orchestre. Didier van Moere, concertonet.com

Achachilas, c’est là une musique qui ne cherche à manipuler personne, ni par l’utilisation de balises rassurantes, ni par des effets accrocheurs. Ecrite dans un grand raffinement, elle naît on ne sait d’où pour exister par elle-même sans avoir recours à l’idée d’un parcours; ainsi contamine-t-elle très discrètement l’écoute de ses mystères sans les désigner.
Bertrand Bolognesi, anaclase.com

Du Corps…  Le jeune musicien poursuit sa quête ancienne du corps, cette fois sous l’inspiration la phrase blasphématoire d’Antonin Artaud : « Du corps, par le corps, depuis le corps, avec le corps et jusqu’au corps ».
Une recherche physique, sur le temps, l’instinct, où il rencontre Bergson et Tapiès.
Ce Corps est en mouvement, il est traqué par une exploration physiologique : souffle du trombone, pulsation des timbales.… Une tension menée jusqu’au bout captivante.
Qu’est ce qu’on demande à un artiste si ce n’est de se jeter dans le vide à chaque fois qu’il crée ? demande Perez-Ramirez. Il a fait hier soir ce grand saut où l’on rencontre l’absolu.
Michèle Fizaine, Midi Libre

Edades Ciegas, une œuvre puissante , minerale … L’entame du violon , déchirante, executée par le soliste vénézuélien de l’Orchestre, Alexis Cardenas, marque le début d’une œuvre exigeante, dirigée d’une baguette ferme par Fabien Gabel. Christian Girault

avec Ning Feng et Lawrence Foster
Philharmonie de Paris

ARTE, Le journal de la culture

reportage ARTE TV,
diffusion janvier 2007
avec Silvia Marcovici
Rimbaud la parole liberée
Rimbaud la parole liberée
Rimbaud la parole liberée

Rimbaud, la parole libérée

C’est par la globalisation des procédés, mis en oeuvre avec un discernement mûrement réfléchi, que Perez-Ramirez interroge le genre opéra, un genre auquel il ne se soumet pas dans la naïve fatalité des uns et qu’il n’assujettit pas pour autant à la restriction de champ d’action des autres… l’absorption des sens imaginée par Perez-Ramirez va droit au but.
Cinquante minutes d’une densité incroyable emportent le spectateur jusqu’à le battre comme on attendrit les poulpes !…
Cela s’est passé. Je sais saluer la beauté – (Rimbaud). Le public montpelliérain aussi, comme en témoigne l’accueil enthousiaste réservé à cette création. Bertrand Bolognesi, anaclase.com

Chant délibérée, opéra insaisissable et inclassable. Le chant se distribue entre parlé, chanté et récitatif, sans que l’on sache bien où l’un commence et l’autre fini. La parure orchestrale est du même acabit, oscillant entre frottements déliquescents et accentuation où on ne l’attendrait guère. Mouvements virevoltants (mise en scène Laurence Saboye), petites projections vidéographiques d’esprit allusif, éclairages immatériels : le rêve prend forme. Et le public succombe. Pierre René Serna, Scènes Magazine, Genève.

Une œuvre totale. Alain Breton, l’Hérault du Jour.

Tout le long de l’ouvrage, l’orchestre est étrangement effacé ; un bref passage aux cuivres captive l’oreille, mais sinon la simple ponctuation atonale sert à souligner le texte, dont le traitement montre Pérez-Ramirez dans toute son originalité. Le texte chanté alterne avec des passages parlés rapidement, préservant ainsi une structure rythmique, avec certains passages soulignés par une répétition ou une insistance syllabique… une soirée qui encourageait à une relecture des oeuvres du poète.  Stephen J. Mudge, OperaNEWS juin 2007, USA.

Nous sommes plongés dans une polyphonie multiple qui se veut le porte-parole d’une simultanéité de messages, comme au début du troisième acte de Lulu de Berg ou dans un tableau de Die Soldaten de Zimmermann. Qui est qui, qui chante quoi ? Huis clos passionnel, familial, étouffant. Claude Glayman Opéra Magazine

L’opéra est un assemblage de couleurs très fines, de nuances. Le chant est souvent de la parole, on oscille entre les deux. Et on aboutit au grand air final qui est un chef d’œuvre.
JM Douillard

Rimbaud la parole liberée